Après avoir vendu seulement 77 voitures en 1951, Delahaye décide de changer de cap et de construire la 235. Elle est construite en collaboration avec le designer français Philippe Charbonneaux avec une nouvelle calandre avant qui représente le distributeur de Delhaye, la Générale Française Automobile (GFA). Elle est commercialisée comme une voiture chère qui est l'une des dernières construites en tant que carrosserie spéciale et la dernière voiture vendue par Delahaye. Semblable dans les détails à la 135, la 235 s'adapte aux carrosseries plus larges typiques du début des années 1950 et présente la nouvelle calandre large. Elle offre de meilleures performances avec une compression plus élevée, des carburateurs triples et un nouvel arbre à cames, ce qui permet une vitesse de pointe d'environ 160 km/h. Les choix de boîtes de vitesses incluent une unité à quatre vitesses synchronisée ou une unité de présélecteur à quatre vitesses Cotal en option. Pour lancer la 235, Delahaye prépare un premier exemplaire avec une carrosserie aluminium Motto qui atteint 173,098 km/h sur l'Autodrome de Linas-Montlhéry. La seconde voiture est équipée d'une carrosserie Letourneur et Marchand selon les plans de l'usine et remporte un énorme succès au Salon de Paris 1951. Delahaye propose une vitesse de pointe de 170 km/h et la voiture atteint ce niveau avec plusieurs carrosseries différentes. En fin de compte, seulement 85 exemplaires de la 235 seront produits jusqu'en 1954, dont le premier prototype en aluminium. De nombreuses carrosseries sont construites par Letourneur et Marchand, Antem et Chapron qui s'en tiennent aux plans dessinés par Philippe Charbonneaux. Des versions spéciales sont produites par Ghia, Saoutchik et Faget-Varnet. Distribuée par GFA, une 235 avec carrosserie Chapron se vend 3.800.000?, soit cinq fois plus qu'une Citroën Traction ! Le châssis standard était disponible pour 1 365 000 ?. A l'époque, certains journalistes critiquaient le design pour être trop similaire à celui de la 135 et aussi pour être beaucoup trop lourd et cher. Il offrait également des performances similaires à la Talbot Lago Record qui ne coûtait que 2 250 000 ?. Au cours de l'hiver 1953, Delahaye fit la promotion de la voiture en conduisant son prototype Motto du Cap, en Afrique du Sud, à Alger, en Algérie et battit le célèbre temps du « raid Le Cap-Alger » en terminant la course en 10 jours et 5 heures. Cela ne contribua pas beaucoup à vendre le modèle qui n'avait vendu que cinq exemplaires en 1953. À l'été 1954, Delahaye fut vendu à Hotchkiss et la marque disparut.
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