Buchet était un fabricant français de motos et d'automobiles de 1899 à 1930. Au cours de la première décennie du XXe siècle, Buchet était un concurrent majeur de De Dion Bouton et d'Aster dans la fabrication de moteurs pour équipements de motos et d'automobiles fabriqués par des tiers. comme Reyrol . La production de Buchet se limitait depuis 1902 à la fabrication d'un monstrueux tricycle de course doté d'un moteur de 4245 cc. et à partir de 1906 un moteur d'avion à 8 cylindres en V. Ce n'est qu'en 1910 qu'apparaît la première voiture à quatre roues (un taxi), entièrement construite par Buchet. Ce véhicule fut suivi un an plus tard par une voiture particulière ; le Buchet 12/20 cv., 1996cc. C'était une voiture de style classique, équipée d'un moteur monobloc de 2,2 litres, 4 cylindres à soupapes latérales. Le démarrage se faisait par magnéto et la boîte de vitesses à 3 rapports était dotée d'engrenages coniques. Le modèle suivant, également assez classique, était un 1100 cm3 de 6 ch, qui était vendu en Angleterre sous la marque Ascot. Au début de la guerre, entre 1914 et 1915, Buchet fournit des châssis à la Hollingdrake Automobile Company à Stockport, en Angleterre. Chacun comprenait un moteur quatre cylindres à soupapes latérales de 10 ch et une transmission. Hollingdrake assemblait ses propres carrosseries (principalement des deux places ouvertes et des coupés) et vendait la voiture anglo-française sous la marque Ascot, au prix de 195 £. Au 15e Salon de l'automobile de Paris en octobre 1919, Buchet expose une voiture dotée d'un moteur de 1456 cm3 (8 ch). Son empattement était de 2 300 mm (90,6 pouces).[1] En 1920, apparaît une voiture plus puissante de 1,5 litre, équipée d'une boîte de vitesses à 4 rapports, d'un équipement électrique complet et de roues à rayons. Dans les premiers modèles d'après-guerre, le freinage de la transmission s'effectuait au moyen d'une pédale. En 1922, les Buchet sont équipés de moteurs de 1551 cc et d'un système de freinage plus moderne ; En 1924, des versions de ce modèle furent vendues avec des soupapes en tête et des freins agissant sur les roues avant. En 1926, une plus petite 6 cv devient l'exemple typique des voitures françaises avec freins sur les roues avant et sur la transmission. En 1928, un modèle est introduit avec un moteur 6 cylindres à soupapes latérales de 1737 cm3 avec allumage par magnéto, équipé d'une boîte de vitesses à 4 rapports et d'une puissance déclarée de 40 ch. Ces modèles, équipés de moteurs 4 et 6 cylindres, ont survécu jusqu'à l'arrêt de la production de la marque en 1930.
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